Selaković: De loin la plus dynamique semaine de politique étrangère

25. sep 2022.
Le ministre serbe des Affaires étrangères de Serbie Nikola Selaković a déclaré aujourd'hui, résumant les activités de la délégation serbe à la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, que la semaine dernière a été la plus dynamique de l'année écoulée, et peut-être d'une période plus longue, en ce qui concerne les activités de la politique étrangère de la Serbie.

Selaković a déclaré lors de la conférence de presse qu'en marge de l’AG de l’ONU, avec le président Aleksandar Vučić ils ont réalisé un nombre extrêmement important de rencontres, de contacts, d’entretiens, qui se mesurent non pas par dizaines mais par centaines.

-J'ai moi-même eu l'occasion d'entrer en contact direct avec 95 ministres des affaires étrangères des Etats membres de l'ONU et de discuter de divers sujets, ainsi que de signer un total de 13 accords, protocoles, mémorandums, plans différents. Je voudrais surtout souligner le fait que nous avons conclu non pas un, mais deux accords avec le Brésil, la Colombie et le Sénégal, a relevé Selaković.

Les principaux thèmes de ces entretiens concernaient, a-t-il précisé, le Kosovo-Metohija, la défense de nos intérêts étatiques et nationaux et la promotion des relations bilatérales.

A ses dires, parmi les rencontres tenues cette année, revêtent une importance particulière les rencontres du président Aleksandar Vučić avec le Conseiller à la sécurité nationale du président américain M.Jake Sullivan, mais aussi avec plusieurs membres du Congrès et divers représentants de la société américaine.

-Ces réunions parlent également de l'établissement d'une nouvelle dynamique de relations avec les États-Unis et de notre dévouement à la promotion de ces relations. Ces entretiens ont porté sur le thème de l'énergie, la diversification énergétique, avec un accent particulier sur les projets de construction de parcs solaires et d'éoliennes, la construction de la centrale hydroélectrique de Đerdap 3, qui, en raison des relations avec notre voisin la Roumanie et de leurs relations internationales, contact et position, ne peut être construite que par les États-Unis. Et en troisième place se trouve la construction des interconnexions Serbie-Bulgarie et Serbie-Macédoine du Nord, a dit Selaković.

Demandé si la Serbie reconnaîtrait les résultats du référendum dans les régions ukrainiennes, Selaković a déclaré que la Serbie, conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes et normes du droit international public, ne pouvait accepter les résultats du référendum dans les régions ukrainiennes.

-D'un autre côté, cela serait complètement contraire à nos intérêts nationaux, à notre politique de préservation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté et à notre engagement envers le principe d'inviolabilité des frontières, a déclaré Selaković.

Lorsqu'on lui a demandé ce qu'impliquait le plan de consultations avec le ministère des Affaires étrangères de la Russie signé à New York, Selaković a répondu en expliquant que c'était quelque chose qui est signé depuis 1996, c'est-à-dire une question technique qui cette année, même s’il contient des consultations bilatérales et multilatérales relevant de l'ONU, ce qui est important pour nous en raison du Kosovo-Metohija, n'inclut pas comme sujet les consultations sur la politique de sécurité.

Selaković a souligné que les questions liées à ce document sont une recherche d'une raison suffisante pour attaquer la Serbie et tenter de discipliner la Serbie.

-A mon avis, je pense que le gouvernement a la possibilité, en raison de cette situation et de cette relation, de rejeter un tel plan, mais je ne verrais rien de fondamentalement contestable dans ce plan, surtout lorsqu'il est attaqué par ceux qui ne l'ont même pas vu, jusqu’à aller chercher une raison suffisante pour attaquer la Serbie et tenter de discipliner la Serbie. Nous parlons avec tous les pays, en particulier avec les pays qui ne reconnaissent pas l'indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Metohija, nous consultons également ceux avec qui nos opinions sont complètement opposées, et ces consultations ne sont rien de plus qu'une tentative de mieux argumenter notre position, a expliqué Selaković.