Starović: message important du président Vučić sur la nécessité de préserver la paix

22. aoû 2022.
Le secrétaire d'État aux Affaires étrangères Nemanja Starović a déclaré que le président de la Serbie Aleksandar Vučić a émis des messages importants en évoquant à quel point nous devons préserver la paix et la stabilité, quels que soient les défis qui résultent d’une approche hasardeuse d'Albin Kurti.

Starović a déclaré pour la télévision Happy que Kurti était celui qui avait franchi le Rubicon et jeté les dés dans l'espoir qu'il tomberait du côté qui lui convenait.

-Kurti veut clairement provoquer une escalade, estimant que les circonstances géopolitiques sont en sa faveur, que les pays de l'Occident se tiendront toujours à ses côtés et soutiendront toutes ses activités. L'approche qu'il a adoptée est dangereuse. Nous devons être la partie qui est responsable et réfléchie et nous devons réfléchir à trois fois, mais lorsque nous n'avons plus le choix, nous devons être décisifs et nous devons établir une ligne rouge claire pour la sécurité de notre peuple au Kosovo-Metohija, déclare Starović.

Comme il l'a dit, les six points présentés par Kurti montrent à quel point les positions de Belgrade et de Priština sont éloignées et à quel point les intentions de Kurti sont éloignées de la réalité et du bon sens.

Le secrétaire d'État au MAE a dit que le comportement de Kurti est très dangereux et risqué et il estime que quoi qu'il fasse en termes de mise en danger de la paix, cela sera payant et qu'il aura le soutien de l'Occident à l'avance.

-Je ne suis pas sûr que ce soit le cas. Le président Vučić a déclaré qu'il ne peut pas affirmer avec certitude que tous les États de Quinte sont derrière Kurti, à la fin ils soutiendront leurs nouveau-né, mais que tous les États de Quinte ne sont pas inspirations de ce comportement à Kurti. Il essaie comme un petit enfant de tester les limites, de tester jusqu'où il peut aller et de compter sur le soutien présupposé de l'Occident, a dit Starović.

Starović dit que Kurti ne comprend pas l’enjeu de la paix et de la stabilité et combien nous avons tous à perdre si la paix est menacée.

Starović a relevé que l'administration du président américain Joseph Biden comprenait légèrement mieux que d'autres représentants à Bruxelles que la paix et la stabilité devaient être préservées, et a ajouté que le 31 juillet, alors que nous avions les plus fortes tensions des 11 dernières années dans le nord du Kosovo, nous n'aurions pas eu de désescalade sans l'ambassadeur américain à Priština Jeffrey Hovenier.

Starović a indiqué que les unités spéciales militarisées et monoethniques albanaises qui exercent une force brutale et brute contre les Serbes au Kosovo-Metohija n'ont rien à revendiquer dans le nord du Kosovo-Metohija selon tous les accords des 11 dernières années.

Selon ses propos, les Albanais se sont engagés à ce que les forces spéciales ne soient pas présentes dans le nord du Kosovo-Metohija sans le consentement de la KFOR et des quatre maires des municipalités du nord du Kosovo-Metohija.

-Ils déguisent d'anciens combattants de l'UCK en unités ROSU. Il est inacceptable que des forces spéciales militarisées albanaises soient déployées dans le nord alors qu'il existe une police locale avec des responsabilités claires, dit Starović.

Starović indique que des unités spéciales albanaises sont déployées dans des véhicules blindés, prennent en charge le travail régulier des forces de police sans véritable explication et intimident les Serbes, le tout dans le but ultime de déclencher une nouvelle vague d'émigration, ce que nous ne permettrons pas.

A ses dires, les Serbes du Kosovo-Metohija, qui subissent la plus grande pression de Kurti et de ses forces spéciales, devraient faire preuve d'unité, de détermination, de responsabilité et de discipline afin de ne pas laisser le plan de Kurti être mis en œuvre et de ne pas tomber dans le piège des provocations de Kurti.

Starović a déclaré que les Serbes du Kosovo-Metohija avaient une grande confiance dans la KFOR, dont les membres sont le dernier obstacle empêchant les forces militantes des Albanais du Kosovo de mener à bien leur programme de nettoyage ethnique des Serbes.

Le secrétaire d'État a toutefois déclaré que si le scénario du 31 juillet se répétait avec une nouvelle tentative de mise en œuvre de mesures unilatérales par Priština et l'installation de barricades, la grande question est de savoir comment la KFOR agira et si elle va apporter un soutien aux Albanais, prendre une position neutre ou faire ce qui est leur mission, à savoir protéger les civils non armés de la terreur de Priština.

Starović a dit que depuis 2017, 23 pays ont révoqué leur reconnaissance du prétendu «Kosovo» et que le fait que bien moins de la moitié des Etats membres de l'ONU reconnaissent le prétendu «Kosovo» empêche Priština d'obtenir le statut d'observateur à l'ONU.

A ses dires, la campagne visant faire retirer la reconnaissance du prétendu «Kosovo» qui a réussi dans tous les sens va continuer et nos mouvements seront adéquats à ceux de Priština.