L’Ambassadeur Đurić: Le président Vučić a allumé la lumière au CdeS de l’ONU

09. juin 2021.
L’Ambassadeur de la République de Serbie aux Etats-Unis Marko Đurić a estimé aujourd’hui que le président Aleksandar Vučić par son intervention au Conseil de sécurité de l’ONU «a allumé la lumière», en avançant les faits irréfutables sur la manière dont la justice internationale a traité les crimes de guerre perpétrés sur l’espace de l’ancienne Yougoslavie.

«Le président Vučić a littéralement allumé la lumière hier au CdeS de l’ONU, avançant toute une pléiade de faits, donc les chiffres relatives à 1.138 années d’emprisonnement auxquelles sont condamnés les leaders serbes politiques et militaires, tandis qu’aucun leader ou commandant croate, musulman ou albanais n’a été condamné de plein droit pour aucun des crimes contre les Serbes, les faits relatives à l’approche sélective de ce Mécanisme résiduel par rapport aux condamnés», a déclaré Đurić pour la TV Prva. 

L’Ambassadeur Đurić a relevé que la Serbie aujourd’hui regarde tous directement dans les yeux, car elle parle ouvertement aussi de mauvaises choses qui ont eu lieu, et le président Vučić a clairement et sans ambiguïté condamné les crimes qui ont été commis en notre nom, mais la Serbie ne permet pas qu’on lui marche dessus. 

«La Serbie est aujourd’hui un pays qui avec beaucoup d’assurance, portée par son développement économique et politique, parle clairement de son histoire. Il y va de plus grand intérêt, même s’il y a eu un grand nombre de voies qui voulaient stigmatiser non seulement la Serbie mais le peuple serbe dans son entier en donnant des étiquettes, le fait est qu’hier il reste noté pour l’histoire que la Serbie n’a pas fléchi.

A ses dires, les chiffres, les statistiques, les données que le président Vučić a présentées parlent d’un résultat pas tellement brillant du Mécanisme résiduel, mais aussi de la coopération de la Serbie avec lui et de la volonté de la Serbie d’avoir des relations normales dans la région, ce qui parle plus fort que la haine de quiconque. 

Đurić a souligné aussi l’intérêt du fait que la Serbie a été représentée à la session d’hier du CdeS de l’ONU par le président Vučić, à la différence des années précédentes, lorsque la Serbie était dénigrée, stigmatisée et attaquée, et ses dirigeants d’alors se mettaient à l’abri ne voulant pas s’exposer aux potentielles critiques du public international politique. 

«Ils nous voulaient pas s’exposer aux pressions, mais ils choisissaient de ne pas assister à de telles réunions, envoyant les petits sous-fifres, pour se cacher à tout bout de champ», a rappelé Đurić.

«Dès qu’il y avait un moment historique important, le président Vučić allait à la rencontre des évènements. Il a insisté non pour se cacher mais pour y être et dire à tous directement ce que sont les faits, car la Serbie n’a rien à cacher. Ici à Washington et à Moscou et à Pékin et à tout autre lieu nous avons la même politique, c’est la politique de la Serbie debout, politique de la Serbie coopérant avec tous, souhaitant de bonnes relations avec tous mais de la Serbie aussi qui ne veut pas et n’accepte pas à se taire, à être l’unique coupable pour tout ce qui s’est passé dans la région de l’ancienne Yougoslavie», a dit Đurić.

A ses dires, il est extrêmement important que le président a émis le message que la Serbie est un pays qui ne veut pas de conflits, qui souhaite coopérer, qui a un potentiel économique et politique, mais que nous n’avons pas le droit de renoncer à la lutte pour la vérité et de nous laisser faire stigmatiser. 

«Notre meilleure réponse sera notre réussite, notre amitié et notre souhait d’une vie meilleure et d’une coopération avec tous. Nous ne nous laisserons pas faire, nous ne renoncerons pas à la Serbie», a conclu Đurić.